Elle ressemble à maman... [libre]

Je marchais sur la plage, en pleine nuit. Je n'étais pas suicidaire, je voulais seulement savoir si les ancêtres se manifestaient vraiment sur cette plage, la nuit. Je trempa mes pattes dans l'eau. Elle était gelée. Je les retira alors vivement, puis commença une longue marche. Soudain, je sentis une présence. Etais-ce mon imagination ? Le vent vint dans mes poils roses, me faisant pleurer les yeux. Mon Precious se balança vivement sur mon oreille. La lueur qu'il laissait diffuser était rose, ce qui donnait une atmosphère sympatique à la plage. Mon Precious arrêta soudain de briller. Tout était noir, et seule la pleine lune et quelques étoiles éclairaient le sable fin et la mer d'argent. Je me retourna instinctivement. Rien. Soudain, la présence vint dans mon dos. Je risqua un faible :

- Qui est là ?

J'entendis un cri de loup désespéré, iréel. Je couru à vive allure en direction de la sortie de la plage, lorsque un loup à moitié transparent se pointa devant moi. Tout d'abord, je voulu partir, mais quand je vis qu'il devenait peu à peu moins transparent, je changea de décision. J'eu les larmes aux yeux... C'était une louve ayant les yeux verts, le poil noir, le bout du museau et de la queue blanc et les oreilles légèrement grisées. Maman...
*Elle ressemble à maman.*
Je sauta sur l'apparition, heureuse. Celle-ci se téléporta un peu plus loin. je courru vers elle, puis elle me dit :

- Je serais toujours là pour toi.
- MAMAN !

Ainsi, la plage hantée n'abritait pas que des ancêtres. Elle abritait aussi les morts qui nous étaient chers. Mon Precious brilla de milles feux. Une larme coula le long de mon visage, tandis que maman disparaissait peu à peu. je cria alors :

- MAMAN RESTE LA JE T'EN SUPLIE ! MAMAN !?

Plus rien. Maman venait de disparaitre. Je me coucha en boule, et pleura, encore et encore, remplie de nostalgie. J'allais passer la nuit ici : je sentais la présence de ma mère, bien que je ne la vois plus. Et je me rappelais de mon passé.

Il était seulement sur cette plage depuis le coucher du Soleil que des milliers de fantômes et ancêtres faisait irrupotion en travers de son chemin pour se faire entendre. Ryuuka n'en n'avait pas le moindrement peur, mais il les trouvait lourd à la fin, aller vous rtrouvez quelqu'un d'autre pour écouter vos salades. Ses grosses pattes comme des raquettes s'enfonçais dans le sable fin et frais que lui offrais la nuit. Il adorait la nuit, mais son regard vert émeraude n'était pas super bien adaptée pour la noirceur comme les stupides félins. Et de plus, les nuages qui cachait la lune se faisait nombreux, et impossible d'utiliser son pouvoir à ses pattes dans le sable, ils ne font pas un heureux mariage ces deux-là. Jettez du sable dans du feu pour voir, ça marche presque aussi bien que l'eau. Ha cette foutue eau. Ryuuka en avait horreur, et de plus, pour courronez le tout, lorsqu'il était mouiller, il ne pouvait pas enflammer ses pattes ni en souffler pendant minimum une heure. Donc, pour ne pas marcher dans les vagues ou se prendre un tronc d'arbres dérivée, Ryuuka soufflait régulièrement une longue flammes histoire de voir où il allait lorsque l'astre lumineux qu'il adorait disparaissait derrière les stupides nuages. Le vent frais de l'océan s'engouffrait régulièrement dans les poils blanc et bleu de Ryuuka. Puis voyant une autre banale apparition apparaitre, un rictus dégoutée apparut sur son visage.

" Ô visiteur de cette plage, je te pris d'écouter ce que j'ai ..."

" J'veux rien savoir, dégage le fantôme ! "

Coupant aussitôt les paroles brumeuse de l'appartition, il lui envoya du sable qui la fit disparaître de ses yeux. Puis au même moment, lorsqu'il retourna la tête, la lune soudainement revennus, il vit une pauvre louve rose roulée en boule qui pleurait. S'approchant en quelques foulées de course il se demandais si tout allait bien dans sa tête. Lui qui n'avait vraiment pas l'habitude de pleurer pour un rien.

" Dis, ça va ma petite ? Souris, la vie est un fromage, faut pas pleurer chère ! "

Bien sûr il déclara tout ça sur un ton qui se veux rassurant et en chuchotant, tout en faisant de multiples tours autour de la louve pour tenter de voir un bout de visage. Elle semblait petite mais peut-être pas plus jeune que le loup, qui lui était bien massif, baraquée et grand comparée à cette petite fleur.

J'entendais de multiples voix. Sûrement d'autres ancêtres. J'essayais d'entendre la voix de Karl... Soudain, j'entendis une "vraie" voix. Une voix de loup. Une belle voix.

Dis, ça va ma petite ? Souris, la vie est un fromage, faut pas pleurer chère !
- Ca ne va pas. La vie est belle ? C'est sûr, t'as pas ta mère qui vient de t'apparaître en fantôme, toi... La vie n'est pas belle pour moi... lui répondis-je, la voix en sanglot.

Soudain, un autre fantôme apparut. BORDEL ! CE CON DE PERE ETAIT LA ! ET MORT ! TANT MIEUX ! Je courrus rageuse vers lui, puis jeta des quantités de sable en criant :

- COMMENT T'AS OSE ESPECE D'IDIOT ? COMMENT T'AS PU FAIRE CA ? CASSES-TOI DE LA BORDEL !

Le fantôme afficha un visage surprit, puis partit. Il était mort. Quel bonheur ! Ce père ne méritait pas de vivre. Ou bien étais-ce un esprit trompeur ? Certians esprit prennent d'autres formes.. Je ne l'éspèrais pas. Tout ce que je voulais, c'était sa mort. Je regarda ensuite le loup en face de moi, puis lui dit :

- Heumm... C'est assez compliqué.

Il écouta attentivement ce que la louve rose lui répondit presque aussitôt sa phrase prononçée. Puis il s'arrêta très vite de lui tourner autour tout en exécutant un mouvement brusque vers l'arrière, surpris par l'agitation soudaine de cette petite fleur fragile qui semblait l'être encore plus pour s'être emporter contre une apparition. Elle criais, rageuse, vers l'apparition qu'elle semblait connaitre. Ryuuka avait fait un deuxième pas vers l'arrière, prêt à laisseé cette étrange louve tout seul car elle semblait bien trop brisée pour lui. Il ne pouvait rien y faire ... Wow, minute papillon. Sa mère n'était peut-être pas apparut ce soir devant lui mais il en aurait pas fait tout un cinéma. La louve se retourna vivement vers lui en lui disant que c'était compliquée. Ouais elle peut le dire ça.

" J'ai peut-être pas mes parents, tout deux décèder, qui me sont apparût en cette nuit, mais moi j'en aurait pas fait tout un cinéma ... Tu sais, faut tourner la page parfois. "

Cala lui semblait si évident et facile à faire qu'il poussa un soupir. Il en avait assez de le répéter sans cesse au monde qui se prenne la tête sur un minuscule truc que la vie peut sans cèsse changer, c'est le destin ça. Il ne disait pas de ne pas être triste, mais de passer à autre chose, ne pas rester collée après des mauvais souvenirs, ça ça gâche une vie plus que la mort d'un proche.

Le loup me répondit, un poil arrogant :

- J'ai peut-être pas mes parents, tout deux décèder, qui me sont apparût en cette nuit, mais moi j'en aurait pas fait tout un cinéma ... Tu sais, faut tourner la page parfois.
- C'est sûr, t'es un mâle. Et puis tu sais pas ce que j'ai enduré. Et tu peux pas non plus savoir comment ces souvenirs sont restés gravés. Tourner la page ? C'est peut-être simple pour toi ! Pas pour moi.

Je regarda le loup d'un air sombre. Non mais pour qui il se prenait, lui ? Genre il pouvait contrôler la tristesse des gens ! Peut-être essayait-t-il de me consoler, ça avait plutôt effet de me mettre en rogne. J'étais inquiète. Mon frère ne m'était pas apparu. Et s'il n'était pas... mort ? Je pense plutôt qu'il a trouvé repos ailleurs. Je soupira. J'étais triste, énervée et fatiguée tous à la fois. Je n'aimais pas ce genre de situation.

Ryuuka soupira avec insistance, ce genre de comportement de ne l'intéressais guère. La queue en arc il s'approcha de la louve rose nanane, le regard dur. Non mais elle prend tout de travers, en faits, ça se comprends, ce n'est qu'une femelle. Une femelle ça sert à rien apart nous mettre de mauvais poil et faire des mioches pour repeupler les terres. Tu parles d'une grande utilité ... Le regard transperçant, il ouvra la gueule, laissant une longue flamme s'en échapper juste devant le museau de la louve. Puis prenant une voix aussi dure que son attitude qui a soudainement changer, il lui montra qu'il ne faut pas prendre tout au pied de la lettre et surtout, qu'il faut craindre Ryuuka si on ne veut pas devenir ami avec lui.

" Si tu veux pas te faire résoner, va pleurer toute seule dans ton coin comme un loupiot, moi j'en ai rien à battre de toi si tu montes toujours sur tes grands chevaux, tu ne mérites même pas mon attention. "

Reprenant sa route, il lui envoya du sable sur les pattes à l'aide de la sienne qui foula le sol avec vigeur. Si elle a du front, elle viendras ajouter de l'huile sur son feu, si elle a un minimum de sens, elle trembleras et n'approcherais plus de lui, à moins que ça ne soit pour s'excuser de l'avoir importuner. Parce que là, oh non, ce n'était pas lui l'importunateur, il ne faisais que lui apporter aide et réconfort et celle-ci ose tout foutre en l'air et prendre tout au pied de la lettre sans se demander s'il ne disais que cela pour la consoler, ce n'était pas lui qui montais sur ses grands cheveux, il en avait déja plus qu'assez de cette petite prétensieurse rose.

Alors comme ça, il voulait jouer l'arrogant avec moi ? En plus, il crâne avec son stupide pouvoir d'enflammation ! Non mais oh, il se prend de haut lui !

Si tu veux pas te faire résoner, va pleurer toute seule dans ton coin comme un loupiot, moi j'en ai rien à battre de toi si tu montes toujours sur tes grands chevaux, tu ne mérites même pas mon attention.
- Si t'en a rien à battre, pourquoi tu restes devant moi à me parler ? J'étais très bien toute seule, au cas où tu l'avais pas remarqué.

C'est à ce moment là que je compris l'utilité des mâles... Il servent à rien, juste pour la chasse, l'accouplement et l'emmerdement... Sauf Mirage ().
Il m'envoya du sable dans les pattes. Oh oh... Là, il dépassait les bornes. Je me transorma en cabre royal, puis fonça sur lui, claquant des pinces. Je repris ma forme initiale, puis lui dit :

- Fait pas trop mumuse à me provoquer.

Je fis volte face, et partit, me transformant en ver de terre... mais dans le sable, pour qu'il ne me remarque plus. Je resterai sous le sable à pleurer, au moins il m'emmerderait plus c'lui-là.

Mirage marchait depuis plusieurs heures sur cette plage. Celle-ci alimentait de nombreuses rumeurs; mais Mirage ne sans souciait pas. Si les rumeurs disaient juste, il aurait déjà vu depuis longtemps le fantôme de sa pauvre mère. Le jeune loup essaya de chasser ses souvenirs encore douloureux; en vain. Un voile de tristesse passa dans ses beaux yeux bleus. Les remords remontaient à la surface. S'il avait était à ses côtés ce jour-là...S'il l'avait protégé...S'il l'avait défendu...S'il l'avait aidé à combattre l'ennemi...Alors, sa mère serait toujours en vie...
* Je suis un égoïste; j'aurais dû rester avec elle, au lieu d'écouter mon estomac gargouiller et d'aller chasser...*
Tout à ses pensées, Mirage continuait à avancer, sans vraiment savoir où il allait. Il faillit marcher sur un ver de terre. Le loup blanc réussit à l'éviter de justesse. Il s'excusa envers ce pauvre petit ver qui se cachait dans le sable.
Le loup releva la tête: de loin, il aperçut un loup marchant d'un pas assuré vers un but invisible. * Sûrement un solitaire*, songea-t-il.

Mirage faillit m'écraser. Il s'excusa. Je repris alors mon apparence, lui disant :

- Ce n'est pas grave, Mirage. Mais fait attention aux petits insectes, la prochaines fois.

Je regarda à nouveau l'autre loup. J'éspèrais de tout coeur qu'il n'embêterait pas Mirage. Je lui murmura :

- C'est assez compliqué... je vais me transformer en mouette. Il ne faut pas qu'il sache que je suis là.. Disons qu'en ce moment, j'ai envie de m'isoler.

Je me transforma en mouette, et vola autour des deux loups, poussant des cris stridents. La nuit, ma fatigue se proclame moins. Mais le jour... Je m'étais transformée en... mouette rose ! Rooh et zut ! Il fallait que j'apprenne rapidement à manier les couleurs. Mon instinct de mouette me poussa à aller pêcher le poisson que je voyais à la surface de l'eau. Je fonça dessus, le prit dans mon bec et l'avala. Ce n'était pas si mauvais ! Petite sardine gros repas... Mais, où avais-je appris cela, moi ? Sûrement une expression connue...

Ignorant les derniers propos de la louve, il marcha d'un pas déterminée vers l'autre bout de la plage. Ses grosse pattes puissantes s'enfonçait dans le sable frais de la nuit. Heureusement il restais encores plusieurs heures à savourer cette température agréable malgrès la réputation lugubre de cette plage peu accueillante mais qui semblais attirée foule ces temps-ci. Oui, car en regardant par-dessus son épaule, il vit un loup d'un blancheur spectrale allez voir la louve qui réapparut de nul-part. Son regard doux revint et il se coucha face à la mer, néamoins loin d'elle et mélangant ses long boil blanc avec le sable, il se maudit lui-même. Mais pourquoi diable le monde s'emportait-il contre lui ? Et pourquoi il suivait ainsi la cadence des émotions d'autrui ? Il soupira comme si ce geste futile allait l'apaiser. Il eu une apparition mental de ses parents, ce qu'il s'ennuyer de ses géniteurs, malgrès toute les pensées qu'il leur offrait à chaques jour il avait tourner la page et ne désespérait plus, prenant son rôle de solitaire endurcis à coeur, c'est le destin. Jettant des coups d'oeil pleins de remords vers le duo, ou vers le couple, Ryuuka voulait se faire pardonnez mais ne sachant que faire il restait là. Puis après tout, il l'avait provoquer, il l'avait chercher, il le reconaissait et il ne feras pas le petit jeux de bébé : " Ha mais elle aussi doit reconaitre que ce qu'elle a fait n'était pas le mieux à faire non plus " Ça c'est à elle de le remarquer, pas à lui. De plus, il ne savait pas si elle était toujours fâchée contre lui, après toput il ne voulais que lui prêter main forte malgrès son status de solitaire. Donc seul, à leur vue, face à la mer, il se mit à chuchoter une mélodie que pour lui, histoire de passer le temps. Il remarqua une mouette rose survoler l'océan, sûrement cette louve vu que les mouettes roses n'existais pas et de toute manière elles ne volent pas à cette heure.

Face à la mer ...

Mirage regarda de ses grands yeux écarquillés la mouette rose s'envolant en direction de la mer. Décidement, sa louve préférée l'étonnerait toujours. Sa capacité à se transformer en tout et n'importe quoi le surprenait à chaque fois. Mais c'était ce qui faisait le charme de la belle louve rose.
Mirage jeta un dernier regard vers la mouette qui survolait la mer déchaînée, puis il continua son chemin. Ses pattes s'enfonçaient dans le sable fin et doux. Le jeune loup blanc peinait à mettre une patte devant l'autre. Il s'accorda donc une petite pause; il s'allongea sur le sable chaud, puis il ferma les yeux, goûtant avec plaisir ce petit moment de repos.

Le loup blanc partit se coucher. Mirage se coucha également ! Décidement, ils sont tous fatigués ! J'alla près du loup blanc, reprit ma forme initiale puis lui dit :

- Désolée pour tout à l'heure.. C'est que... J'ai revu de.. de la famille.

Accepterait-il mes excuses ? Peu importait. Je le regarda, une lueur d'espoir dans les yeux. Il n'avait pas l'air bien méchant.. Mais il m'avait tout de même donné du fil à retordre. Je regarda Mirage au loin. Son poil blanc luisait à la lueur de la lune. Je lui souris. Qu'il était beau... On pouvait le distinguer à 300 kilomètres ! Il était le premier loup aimable que j'ai pu rencontrer jusque là, parmis mes 5 ans de vie... J'aurai peut-être du être une Solitaire. Le travail d'équipe des Itéens... Pff, tu parles ! Ce ne sont que des amadoueurs tricheurs... D'un autre côté, les Caryens ne sont pas mieux... Je regarda à nouveau le loup blanc dont j'ignorais le nom.

Mirage réouvrit les yeux. Machinalement, il regarda autour de lui. Kimmy tentait une approche envers le loup solitaire. Mirage sourit: cette louve allait jusqu'au bout de ses idées...Ce trait de caractère lui plaisait bien: il aimait les loups persistants.
Le loup blanc tourna la tête de l'autre côté, et lâcha un petit cri de surprise: une forme blanche et mouvante s'avançait à sa rencontre. Etait-ce... un fantôme ? Un frisson parcourut le corps du jeune loup. Alors, les rumeurs disaient juste ? Cette plage était-elle hantée par les âmes en peine de certains morts ?
La forme disparu brutalement. Mirage ne bougeait plus; cette rencontre l'avait laissé sans voix.

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